Mobilité immobilière et résidentielle. La France manque de logements en ville et compte désormais 3,5 millions d’acheteurs pour 2,2 millions de vendeurs. 80 % de la population française y vit aujourd’hui. En 2050, entre 85% et 90% de la population française y vivra.
Ainsi, la superficie totale des très grandes agglomérations (de 200.000 à 2 millions d’habitants) a augmenté de 30 % par l’absorption de communes (+ 3.800 km²). Mais c’est surtout la superficie des petites unités urbaines (moins de 10.000 habitants) qui a le plus augmenté (+ 9.700 km² entre 1999 et 2010), soit par l’agrandissement d’agglomérations existantes, soit par l’apparition de nouvelles villes isolées.
La France construit deux fois plus de logement par an que l’Allemagne et champion européen avec plus de 6 logements construit pour 1 000 habitants en 2015.
Les contraintes techniques, règlementaires et financières freinent un tel souhait. La volonté politique serait de construire entre 400 000 et 500 000 logements par an, nous en avons construit 385 000 en moyenne par an sur les 10 dernières années.
Il existe déjà des lois sur ces sujets, cela n’empêche pas les augmentations importantes des uns et des autres ou là aussi nous sommes en tête des chiffres européens.
C’est la solution la plus évidente et pourtant la moins travaillée puisqu’elle nécessite des organisations adaptées.
Avec plus de 6 logements neufs pour 1 000 habitants par an,la France est le pays qui en construit le plus dans l’Union européenne. (Source OCDE)
Un niveau de construction dynamique : le taux de construction français se place devant celui de la Finlande, de l’Autriche et du Luxembourg (environ 5 pour 1 000), tandis que celui du Royaume-Uni – où la construction neuve est, de longue date, très faible – atteint seulement un peu plus de 2 pour 1 000.
A partir de 2015, les conseils municipaux des communes se trouvant dans ces zones ont eu la possibilité de voter une augmentation uniforme de 20% de la taxe d’habitation payée par les propriétaires des logements meublés non affectés à l’habitation principale. Depuis 2017, la loi permet aux mêmes assemblées locales de moduler le taux d’augmentation de la taxe d’un pourcentage compris entre 5% et 60%.
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